La dernière réunion de l'équipe de travail de la Coupe du Monde 2026, qui s'est tenue comme d'habitude à la Maison Blanche en présence du président américain Donald Trump et du président de la FIFA Gianni Infantino, a été marquée par une atmosphère d'inquiétude. Trump a de nouveau menacé d'exclure certaines villes hôtes du tournoi, en particulier celles dirigées par des responsables démocrates, une démarche qui pourrait placer la FIFA dans une situation politique délicate à seulement sept mois du début de la compétition.

Lors de la réunion à laquelle assistaient également le secrétaire d'État américain Marco Rubio et la ministre de la Sécurité intérieure Kristi Noem, une question a été posée au président Trump concernant l'élection de Katie Wilson — appartenant au courant de gauche — en tant que maire de Seattle, l'une des villes hôtes. Trump a répondu : « Si nous voyons un quelconque problème potentiel, je demanderai à Gianni de déplacer les matchs vers une autre ville… ».

Le président américain a ajouté : « Si des problèmes surviennent à Seattle, où ils ont un maire très libéral/communiste... nous dirons : Gianni, puis-je suggérer de déplacer l'événement ? Nous le déplacerons vers un endroit accueillant et sûr. »

Infantino, qui semblait pris entre les considérations politiques et les engagements de la FIFA, a répondu : « Oui, je crois que la sécurité est la priorité absolue pour le succès de tout tournoi de Coupe du Monde », une déclaration qui a rouvert les doutes sur l'avenir de certaines villes hôtes, en particulier celles que Trump critique depuis un certain temps.

Selon le journal espagnol "AS", les États-Unis, qui co-organisent la compétition avec le Mexique et le Canada, comptent 11 villes officiellement désignées comme sites de l'événement mondial. La plupart de ces villes, telles que Los Angeles, New York, Atlanta, Houston, Boston, Philadelphie et Seattle, sont dirigées par des conseils locaux ou des maires démocrates, ce qui les expose aux critiques politiques de Trump.

Le journal a ajouté que toute tentative de redistribuer les matchs ou d'exclure des villes à ce stade entraînerait un chaos logistique, économique et politique pour la FIFA, d'autant plus que les préparatifs logistiques et les investissements dans ces villes ont atteint des stades avancés.

Avec la tension croissante entre l'administration américaine et les villes démocratiques, les craintes augmentent que les préparatifs pour la Coupe du Monde 2026 ne deviennent un terrain de débat politique sans précédent.