La commission technique des arbitres en Espagne, par l'intermédiaire de sa porte-parole Marta Frias, a révélé les détails de son analyse concernant plusieurs cas arbitrales controversés au cours des trois premières journées de la Liga, parmi lesquels deux cas notables impliquant le FC Barcelone.

Le premier cas concerne le but de Ferran Torres contre Majorque lors de la première journée, où le joueur a marqué après que le défenseur de Majorque, Raio, soit tombé suite à un coup à la tête, sans que l'arbitre Munuera Montero n'arrête le jeu.

Marta Frias a confirmé que l'arbitre aurait dû arrêter le match immédiatement conformément au protocole de commotion cérébrale, qui accorde la priorité absolue à la sécurité des joueurs.

Elle a souligné que la poursuite du jeu dans un tel cas constitue une violation du protocole, et que le but aurait dû être annulé, ce qui a conduit à l'exclusion de l'arbitre des nominations pour la troisième journée.

Le deuxième cas s'est produit lors du match entre Barcelone et Levante lors de la deuxième journée, où l'arbitre Hernández Hernández a accordé un penalty après une main d'Alejandro Balde après avoir consulté la technologie vidéo.

Le rapport a précisé que le bras de Balde s'était déplacé vers une position anormale lors du tir de l'attaquant, ce qui a élargi l'espace de couverture défensive et gêné le ballon se dirigeant vers le but, ce qui justifie la décision d'accorder un penalty.

Ces cas ont suscité des comparaisons avec une situation similaire dans un autre match, où aucun penalty n'a été accordé au Real Madrid malgré une main de Tchouaméni, ce qui a ouvert la porte à des débats sur le double standard dans certaines décisions arbitrales.