Le club de l'Espérance sportive de Tunis a officiellement annoncé avoir imposé une sanction financière à son étoile internationale algérienne Youssef Belaili, suite à son absence injustifiée au début des préparatifs estivaux de l'équipe, une démarche qui annonce des tensions entre les deux parties dans les mois à venir.

Belaili a suscité une large controverse ces dernières semaines, après avoir boycotté les entraînements de l'Espérance sans autorisation préalable, exprimant son désir de retourner à son ancien club, la Mouloudia d'Alger.

Le joueur a ensuite été contraint de rejoindre les entraînements de l'équipe, après que la direction de l'Espérance ait refusé l'idée de le laisser partir durant le marché des transferts actuel.

Dans des déclarations à la radio tunisienne "Mosaïque", le porte-parole de l'Espérance, Walid Garfalla, a confirmé que la direction du club avait décidé de sanctionner Belaili financièrement, en respectant le règlement intérieur.

Il a déclaré : "Nous n'avons pas fermé les yeux sur Belaili, il a été sanctionné financièrement et sur un pied d'égalité avec ses coéquipiers, mais ce n'est pas un problème pour nous, et nous apprécions son histoire avec l'équipe".

Bien que Garfalla ait confirmé la poursuite du joueur jusqu'à la fin de son contrat, le dossier du renouvellement n'est pas encore tranché, ce qui laisse ouverte la possibilité d'un départ gratuit de Belaili à l'été 2026, alors que la direction est réticente à l'idée de le perdre sans compensation.

Avec le refus de l'Espérance de libérer Belaili et le maintien du joueur à l'idée de retourner en Algérie, la relation entre les deux parties semble se diriger vers une guerre froide potentielle, dans un contexte de divergences sur l'avenir.

Le dossier de la star algérienne reste ouvert à toutes les possibilités, alors que les fans attendent les résultats de ce conflit silencieux.