Le club saoudien Al-Hilal est proche de conclure un contrat avec l'Espagnol Angelino, en provenance de Rome, pour un montant atteignant 25 millions d'euros, une transaction qui a suscité de nombreuses questions sur la scène sportive.

Le transfert n'est pas encore officiellement finalisé, mais les rumeurs concernant un salaire annuel de 9 millions d'euros pour un joueur qui n'est pas un pilier de Rome ont amené beaucoup de gens à douter de la logique des chiffres avancés.

Il n'y a aucun doute sur la qualité d'Angelino en tant que joueur, mais il est loin de faire partie des grandes stars, ce qui rend l'octroi de ce montant financier similaire à un hommage à une légende du football à l'apogée de sa gloire, plutôt qu'à un joueur ordinaire.

En Europe, le joueur est prêté pour un demi-million, et sa valeur marchande est estimée à ne pas dépasser 6 millions d'euros sur plusieurs années, mais le "Hilal des millions" brise complètement la règle.

Les dépenses saoudiennes dans le football sont un dossier clair et ambitieux, mais verser des sommes énormes à des joueurs de deuxième niveau soulève des questions : s'agit-il d'une planification à long terme ou d'une précipitation non réfléchie ?

Les clubs européens accueillent de telles offres saoudiennes avec un grand enthousiasme, y voyant des opportunités en or pour écouler des joueurs sans perte, mais avec des bénéfices multipliant leur valeur initiale plusieurs fois.