Une source au sein du club Al-Nasr, dans un entretien avec le journal "Okaz", a révélé que la position du club est légalement solide dans l'affaire concernant la participation de Raef Al-Ruwaili, le gardien de but du club Al-Orouba, en affirmant qu'ils attendent la décision du Centre d'arbitrage sportif saoudien.

La source, qui a refusé de révéler son nom, a indiqué qu'Al-Nasr pourrait envisager de porter l'affaire devant la plus haute instance sportive si des pressions étaient exercées sur la décision du centre, notamment si celle-ci contredisait les décisions des comités de discipline et d'appel.

Le journal "Al-Jazirah" a mentionné que les parties concernées, y compris Al-Nasr, Al-Orouba et la Fédération saoudienne de football, ont récemment reçu une lettre officielle du Centre d'arbitrage, demandant la signature du procès-verbal de l'audience, en préparation de la décision finale sur l'affaire.

Le journaliste Abdulaziz Al-Asimi a confirmé que la démarche d'Al-Nasr auprès du Centre d'arbitrage n'était pas motivée par la complaisance ou l'influence, mais visait à protéger ses droits et à faire respecter les règlements, appelant au respect de cette démarche en tant qu'étape civilisée légitime dans le cadre des lois.

L'avocat Khaled Al-Shallan a souligné l'importance de tenir le club Al-Orouba responsable de l'engagement d'un joueur non éligible, avertissant que se limiter à sanctionner le joueur pourrait vider l'affaire de son contenu, notant que l'amende et la suspension pourraient ne toucher que Raef Al-Ruwaili.

Al-Shallan a expliqué que les sanctions potentielles contre le joueur selon les règlements incluent une amende pouvant atteindre 300 000 riyals et une suspension pouvant aller jusqu'à six mois, ainsi que l'annulation de son contrat si la violation est prouvée selon l'article 27/9 du règlement sur le professionnalisme.